Avec fierté et fierté, pour la première fois et en partenariat avec la direction de l'institution, et à l'instar de ce qui se fait dans toutes les institutions des secteurs public et privé, l'Association a organisé une activité spéciale à l'occasion de la Journée internationale des femmes, présidée par le Président du Conseil. Cette activité a été marquée par la distribution de cadeaux symboliques à toutes les employées.
Un certain nombre de journaux nationaux ont couvert cette activité, louant cette initiative en faveur de la "femme employée parlementaire". Cependant, deux journaux avaient un point de vue différent.
Bien que nous respectons la liberté d'expression, nous préférons vérifier les faits et rechercher la vérité dans toute information avant de la présenter de manière erronée au public, dans un ton sarcastique qui porte atteinte à la crédibilité des responsables, étant donné que nous avons toujours été soucieux de protéger les fonds publics et n'avons eu aucune intention de les manipuler.
En ce qui concerne l'activité mentionnée, nous tenons à préciser à l'opinion publique, à l'intérieur et à l'extérieur de l'institution, que les cadeaux distribués ne dépassaient pas une valeur de 350 dirhams par employée, pour un total de 42 000 dirhams pour 120 employées. Cela aurait pu permettre l'achat de cadeaux de toute nature, mais en tant que superviseurs de l'activité, nous avons préféré acquérir des cadeaux qui seraient conservés pendant longtemps et qui seraient toujours distingués par leur caractère symbolique.
En tant que femmes responsables de cette activité, nous n'avons jamais pensé un instant qu'une activité organisée à l'occasion de la Journée internationale des femmes deviendrait un moyen de diffamation pour l'institution dans laquelle nous travaillons. Notre objectif principal était de rendre hommage à l'employée parlementaire, de mettre en lumière ses efforts au sein du Conseil et d'ouvrir le débat sur sa situation dans la perspective de la mise en œuvre du principe de parité tel que stipulé dans la nouvelle constitution.
Nous n'accepterons jamais d'être "le cheval de Troie" et ceux qui cherchent à régler leurs comptes doivent s'éloigner des femmes de l'institution qui n'ont pas été prises en compte depuis la création du Conseil, avec une quelconque attention lors de leur journée internationale.
Nous regrettons d'être confrontées dès la première initiative à une guerre médiatique acharnée, qui nous dépeint sans la moindre objectivité ni recherche de la vérité, par cupidité et négligence des fonds publics, ce qui nous a profondément attristées.
En conclusion, nos sincères salutations et notre appréciation à toutes les employées du Conseil qui travaillent en silence pour améliorer leur situation, la situation de leur institution et celle de leur pays, et merci à la direction de la Chambre des Conseillers pour son attention envers les employées de l'institution.
"Et meilleurs vœux à vous toutes chaque année."
La présidente de l'Association
Fatima Besbas